RDC : le Plan de trésorerie n’a pas le pouvoir de modifier la loi de Finances

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Face à la confusion née de la publication le lundi dernier par le ministère des Finances du Plan de Trésorerie 2020 chiffré à près de 6 milliards USD, les ministères du Budget et des finances ont apporté des éclaircis à l’opinion. 

Devant la presse ce mercredi 19 février, le directeur du cabinet du Vice-premier ministre de Budget et celui du ministre des finances ont fait savoir, in globo, que le plan de trésorerie n’a pas le pouvoir de modifier la loi de finances. Que les esprits s’apaisent, ont-ils lancé, pour en finir avec les  rumeurs.

Jean-Marie Bamporiki, Dircab du Vice-Premier ministre du Budget, a déclaré que le Plan de Trésorerie (PTR) est un instrument interne de gestion de budget pour éviter  le surendettement ou le recours à la planche à billets.

«Le plan d’engagement et le plan de trésorerie sont juste des instruments internes de gestion et qui n’ont aucun pouvoir pour modifier la loi», a fait savoir, de son côté, le Dircab des Finances. Vincent Ngonga a souligné qu’en termes concret, le plan de trésorerie, même s’il est réduit, n’a pas le pouvoir de réduire les dépenses qui sont déjà autorisées par la loi. «Il peut le regarder certes en attendant le moment propice pour les exécuter parce que son rôle est d’assurer l’équilibre de la monnaie, l’équilibre de l’économie mais il ne réduit pas les autorisations fixées par la loi », a-t-il ajouté.

Jean-Marie Bamporiki est, par ailleurs, revenu pour préciser que les rémunérations liées à la gratuité de l’enseignement seront honorées. «On trouve ces postes au niveau de salaire et des autres dépenses courants. La rémunération c’est un droit acquis. Il n’y a pas de crainte à formuler quant à la poursuite de la gratuité de l’enseignement de base », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Chaque mois, nous exécutons au titre de la gratuité de l’enseignement de base 42 milliards et c’est ce qui explique, entre autres, le fait qu’aujourd’hui la masse salariale ramenée à l’ensemble des recettes avoisine 70% contre une norme internationale de 35% au maximum». Le Dircab du ministère du Budget a, en outre, martelé sur le fait qu’il faille nécessairement accroître les recettes afin d’assurer les rémunérations.

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